Nokia, une défaite européenne
Marc Chevallier
Plombé par la concurrence et des choix industriels inadaptés, l'européen Nokia a dû vendre son activité de fabrication de téléphones mobiles à Microsoft.
Le 3 septembre deviendra probablement jour de deuil national en Finlande : l'annonce, le mois dernier, du rachat de l'activité fabrication de téléphones mobiles de Nokia par le géant américain des logiciels Microsoft est venue clore une histoire industrielle qui a fait la fierté et la prospérité du petit pays nordique durant une quinzaine d'années.
Au-delà des erreurs de stratégie qui l'ont précipitée, la déconfiture de Nokia est cependant également emblématique du déclin de l'Europe dans les secteurs de haute technologie.

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